Qu'est-ce que la PNL ?
La PNL est une approche de la communication et un modèle d’accompagnement au changement :
C’est une philosophie, une méthodologie, des outils et techniques appliqués dans divers domaines, comme le développement professionnel et personnel, la psychothérapie, le coaching, le sport, l’éducation, l’enseignement… et dans la vie quotidienne. L’important n’est pas de savoir pourquoi ça va mal, mais de comprendre comment aller mieux, même si cela peut parfois nécessiter d’explorer le passé. Pour exercer la PNL, il faut avoir suivi une formation spécifique, et obtenir une certification de praticien.
PNL veut dire Programmation Neuro-Linguistique :
On appelle « programmes » l’ensemble des apprentissages et automatismes que l’on a acquis depuis notre enfance. Ces apprentissages, qu’ils soient liés à un comportement, à une façon de penser, ou à une émotion, peuvent être modifiés à n’importe quel moment de notre existence, s’ils ne sont plus adaptés et que l’on souhaite les modifier. Le terme « Neuro » se réfère à notre système nerveux, qui nous permet notamment de réfléchir, de ressentir, d’interagir et donner du sens à ce que l’on vit. Et enfin, on parle de « Linguistique », car le langage structure notre pensée et nous permet de l’exprimer.
Philosophie : quelques présupposés de la PNL :
- La représentation que je me fais du monde n’est pas le monde : « La carte n’est pas le territoire » (Korzybski).
- Chacun d'entre nous a une façon unique de voir le monde et de l'appréhender.
- Il n’y a pas de modèle du monde plus "vrai", mais certains sont plus aidants que d'autres.
- Les limites sur lesquelles nous butons ne sont généralement pas dans le monde, mais dans la représentation que nous en avons.
- Mieux vaut savoir comment ça marche que pourquoi ça ne marche pas.
- Chacun de nous possède les ressources nécessaires pour apprendre, évoluer, résoudre ses problèmes, atteindre ses objectifs, s’épanouir et se réaliser.
- Lorsqu'une personne ne dispose pas des ressources dont elle aurait besoin, elle possède la capacité de les acquérir.
- L’erreur est une étape sur le chemin de la réussite. Il n'y a pas d'échec, seulement un feed-back qui permet d'apprendre et de rectifier.
- Plus on a de choix, mieux ça vaut.
- Quel que soit le comportement manifesté, il a une fonction utile, un message à faire passer.
- Chaque personne fait le meilleur choix, compte tenu de ceux dont elle dispose au moment où elle le fait.
- Une attitude de confiance et de respect vis-à-vis de soi-même et d'autrui est l'attitude la plus utile pour rétablir et maintenir une relation constructive et atteindre ses objectifs.
Les fondateurs et les modèles directs de la PNL :
Richard Bandler est étudiant en doctorat de psychologie. Il s’intéresse d’abord au travail de Fritz Perls*, dont il retranscrit des conférences et ateliers pour un éditeur, travail qui aboutira en 1973 à la publication d’un ouvrage sur la Gestalt-thérapie. C’est à cette même époque qu’il commencera à travailler avec Virginia Satir*. Dans le cadre de ses études, il crée des groupes de Gestalt therapy, sous la supervision de John Grinder, professeur spécialisé en linguistique. Ce dernier va analyser les modèles linguistiques mis en œuvre par Fritz Perls, qui deviendra ainsi le premier modèle de la PNL. Virginia Satir sera leur deuxième modèle. L’étude approfondie de ces deux thérapeutes de renom débouche en 1975 sur un premier ouvrage co-écrit par Grinder et Bandler sur la PNL. Enfin, c’est Gregory Bateson, anthropologue, philosophe et fondateur de la pensée systémique, qui les met en contact avec Milton Erickson*, sans conteste le modèle qu’ils ont le plus étudié.
* Fritz Perls (1893-1970), fondateur de la Gestalt-thérapie et un des piliers de la psychologie humaniste.
* Virginia Satir (1916-1988), personnage majeur notamment dans le domaine de la thérapie familiale.
* Milton Erickson (1901-1980), célèbre psychiatre américain et inventeur de l’Hypnose Ericksonienne.
La modélisation est le fondement de la PNL. Bandler et Grinder ont découvert que pour pouvoir reproduire efficacement un comportement, il est essentiel d’être en accord avec les valeurs de la personne que l’on prend pour modèle. Perls, Satir et Erickson partageaient la conviction que chaque personne a les « ressources » en elle pour trouver des solutions, ou a les capacités de les acquérir.